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Livre disponible rapidement - Modalités pour son achat.

 

Le thème du livre : se donner de l'espace au moment où il faut se réapproprier le monde...

 


Écrit comme par résonance à la COVID, ce nouveau recueil entend participer au réenchantement du Monde tant il y a une hygiène existentielle à encore et toujours se réinventer.

 

 

 

Pour se faire, l'auteur consigne, dans des mots choisis, l'essentiel qui nous hante et qui nous chavire. Et, à ce bal des mots qui convoque et saisit, sa plume danse et nous met face à nos contingences les plus nues.

 

Cette "méta-poésie" vire dès lors au bonheur, celui de se savoir en capacité de réanimer et revivifier notre présent monde tant éprouvé.

Le rapport à l'autre, comme dopé par notre devoir d'action, est pleinement investi et revalorisé, voire sublimé.

 

 

 

 

Au final, une « beauté de frappe » point sous la constellation de ses trouvailles et formules éblouissantes : le lecteur en retirera l'impression de vivre au cœur même d'un feu d'artifice composé de mots où précision et richesse révèlent une immense générosité...

En cela, cette œuvre se rêvera en talisman, pour le moins de par le désir de l'auteur qui l'a nourrie, infiniment !

 

 


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Quatre poésies extraites de...

J'ai rencontré l'infini
et il est encore en moi

 

 

 

Ce rêve-colonne
qui nous fait ériger des temples

 

Quand ton buste se dilate,
le décor devient mauve
et ma chair « pyracanthe »,

grâce à mes mains
rendues magiques
par leurs brasillements d'abeilles,
j'appose sur toi des lames éblouissantes qui t'excitent :
on est l'un pour l'autre « pierre à aiguiser »,

puis, à l'intérieur de ta tête,
prend forme une couronne
comme l'indiquent tes suées,

empreint de folie,
je vois alors dans ces brouillards une auréole
que j'actionne subtilement,
comme un volant,

ainsi le voyage de mon sourire
te vêt d'un « blanc de peau et de lumière »,
et moi, sortant tout droit du cul de l'Hadès,
je rallie sans attendre
l'aisselle perdue au fond de tes collines,

puis, en ce lieu fabuleux,
la pâte de mon âme lève
tant nos cœurs en torchère
ont toujours su réalimenter en air chaud
la Sainte Besace de nos journées sans décompte.

 

 

-*-



Les bleus fantômes

 

Les apprenties saintes
harcèlent les apprenties diablesses
au motif que leurs jambes
sont interminables et conquérantes,
comme celles des danseuses
qui croquent les scènes des vieux cabarets,

or, accumuler les fautes
et les plaider-coupables
participent à notre faculté
d'occasionner « les miracles de première nécessité »
et à les propager,
côté « acteurs » comme côté « spectateurs »,

en somme, une œuvre de bienfaisance,

nous tous, ne serions-nous pas
baptisés par la splendeur d'une aube naissante
extraite de son jus de chaos ?

 

« Dolorosa » pencha sa tête,
passa en revue, dans sa mémoire,
tout un 14 juillet de fantômes bleus
et statua, pour chacun de nous, que…

 la vie sera poissonneuse
comme si nous étions une fusée
qui attrape dans ses rets de fumée
tout un ban d'étoiles vagabondes.

 

 

-*-

 

Couffin de levrauts

 

Ta poitrine, sous la nef de tes cheveux fous,
laisse affleurer une peau armagnac,

en la chauffant, la ronde de mes doigts
se dote d'une nouvelle façon de prier,

autrement dit, des nimbes de transpiration me dédoublent
et percent le couvercle de tes adoucissants textiles,

tes intestins « blanc de surprise »,
stimulés par mon enthousiasme
pour la serviette tombante,
font relâcher la peau de tes hanches :

la crue incontrôlable de nos émotions
nous remet instamment
dans la logique des premières fois,
nous fait ressentir la station Mir,

j'aborde maintenant la pâtisserie de ton visage,
ce débusqué révélant tout le penaud et le mignon
des levrauts qui dorment sous ton derme,

mon orange vitalité craque ton fossile,
nous incite à bouter tout le vide hors de nous
car, possédés tous deux
par la nudité ondulatoire,
on s'aimera,
comme si on commençait à exister vraiment.

 

 

-*-

 

Le nuage rouge

 

J'ai le souvenir d'avoir été
un intérieur de lèvre,

suis certain
d'avoir été mu
par ce « devenir pulpe »,
ce nuage rouge,
ce foulard amène,

oui, je suis l'agitation faite bouche,

le grand capitaine
d'un peloton oscillatoire,

le responsable
du lâcher de ballon
dont l'indomptable carmin
sème espoir et pépins
dans tout esprit ouvert,
telle une coupe de champagne effervescente,

je suis le sourire charnu
qui continue À dÉclasser la mÉdecine.

Bref,
sous l'effet de toutes ces assurances,

je pose comme vrai

que l'irréalité ne tiendra plus longtemps.

 

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